Stupeurs et Tremblements

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Aude
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Re: Stupeurs et Tremblements

Message#31 » ven. 13 mai 2016 23:00

Le Gurdavo eut un petit couinement, les yeux prêts à sortir de leur orbites. Bärador sentit sous sa main que l'homme tremblait de tout ses membres du moins de toute sa graisse. Derrière eux la vieille eut un bref ricanement.

Je vous en prie, Monsieur, je ne sais rien ... balbutia l'aubergiste comme prêt à pleurer Effectivement il y a eut un gros tremblement de terre, c'est le second en moins d'un an ! Comme le pays est un vrai gruyère à cause des mines, le sol s'effondre plus facilement. Mais cette fois-ci c'était vraiment énorme. Beaucoup de gens ont eu peur et beaucoup sont partis car ils en avaient marre. C'était la second fois que leur maison s'écroulait et ...
L'homme s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, ayant débité toute la phrase pratiquement sans s'arrêter Je vous sers de la bière ? L'orge est cultivées dans les vertes plaines de Ferrance, la meilleure qui soit ! Comme si il se doutait que sa tentative de détourner la conversation n'aboutirait à rien, il continua à affirmer son innocence Vraiment je n'y suis pour rien du tout moi ...


CA SUFFIT ! La voix provenait de la vieille qui s'était relevée. Elle prit son bâton sur la table, rangeant sa pipe et d'un air de mépris continua : Tu fais honte à ton village avec des paroles toutes tremblantes Gurdavo ! On dirait un imbécile débile ! Reprends-toi ! Maintenant !

Comme si cela ne devait pas suffire à son malheur, voici que la porte de l'auberge s'ouvrit. Un grand homme se tenait sur le seuil. Ses bras nus montraient une collection impressionnantes de biceps et de triceps. Il portait un sac de voyage et son regard calme mais résolu balaya l'assistance.

Synochrate fit un grand effet, surtout sur le pauvre Gurdavo qui allait sans doute se trouver mal : tout pâle qu'il était. Il voulait des clients, bien il était servi. Mais le pauvre homme ne s'attendait surement pas à ça !

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Synochrate
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Message#32 » sam. 14 mai 2016 00:38

Le casque de mirmillon sous le bras et un poing serré autour du pommeau d'un de ses gladius, Synochrate scrutait avec circonspection les bruyants occupants de la taverne. Son visage était fermé et son regard ne quittait pas le groupe hétéroclite qui composait l'étrange assemblée de clients.

Un elfe sylvain, un gnome, une halfelin et...un demi-orque...Je suis tombé dans une véritable ménagerie. Manquerait plus qu'un nain pour monter un spectacle de forains... pensa-t-il dans un soupir intérieur.

Une bière de Ferrance me siéra parfaitement, aubergiste, ainsi que de quoi remplir mon estomac vide, lança-t-il, autant pour permettre à ce dernier couard de trouver une bonne excuse de filer que pour jauger la réaction de l'assistance. N'en constatant aucune, il salua d'un hochement de tête le groupe d'étrangers et se déplaça de quelques mètres en direction d'une table inoccupée tout en détachant la boucle de sa targe de bronze qui lui recouvrait le dos. Après s'être délesté de cette dernière, il prit place sur une des chaises vermoulues et, le dos au mur, entreprit d'attendre sa pitance.

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Koll Koll
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Message#33 » lun. 16 mai 2016 11:17

Koll Koll regarda avec calme et patience toute l'agitation de l'auberge. Chacun voulait parler, chacun voulait se manifester et selon lui essayait d'exister plus que son voisin. C'était typiquement, selon la logique Koll Koll, ce qu'était la "civilisation". C'était typiquement ce que le barbare n'aimait pas trop chez ses congénères humanoïdes. Mais il ne dit rien et attendit, car il savait, qu'à un moment chacun aurait fini de palabrer, et que l'action finirait par arriver.

D'après ce qu'il avait compris il y avait quelque chose de non naturel qui intervenait dans ce village, et de toute évidence il était près à aider les gens du patelin à remettre la Nature dans le bon chemin.

Et puis arriva un autre grand balaise, cela le fit sourire intérieurement, enfin un gars qu'il pourrait regarde dans les yeux sans se démettre une cervicale. Mais il ne dit rien non plus, il attendrait que l'action fasse qu'il puisse faire ses preuves.

Koll Koll restait donc sagement à sa table et attendait que vienne l'action. Son estomac commença à gargouiller ...
-Koll Koll-

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Roadin
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Message#34 » mar. 17 mai 2016 07:25

La Magnifique était restée coite le temps d'entrer dans l'auberge, pour deux raisons. Tout d'abord, parce que l'envolée oratoire du dénommé Bärador l'avait, sinon amusé, impressionné... et aussi parce qu'elle planifiait une nouvelle pièce d'un genre satyrique. En effet, le revirement d'attitude de l'aubergiste était suffisamment spectaculaire pour qu'il titille la création lyrique de la comédienne. Et puis était entré ce nouveau protagoniste, un gladiateur, donc un artiste dans son genre, qui en imposait autant par sa musculature que par son comportement. Sans compter la remontrance haute en couleur de la vieille dame qui avait achever de renvoyer l'aubergiste dans sa niche. Elle ne put s'empêcher de grimper sur la table, étant ainsi à hauteur de tête des autres, à part du gnome qu'elle dépassait à présent, pour annoncer :

- Toute mes félicitations à l'assemblée !! Vous fûtes parfait dans l'exercice délicat d'une pièce comico-tragique, et si les temps n'étaient pas si sombres, j'aurais vivement solliciter de votre part un partenariat pour une pièce de ma création.

Se tournant vers le dénommé Gurdavo, qui semblait avoir rapetissé, elle continua :

- Aubergiste, rapproche nous donc une table où nous pourrions tous nous asseoir et échanger. Et ravie nous donc de ta bière que tu nous offriras ainsi que de ton jambon.

Invitant le nouveau venu, Synocrate, ainsi que l'ancêtre aux yeux pâles, elle aida (enfin surtout moralement) Gurdavo à rapprocher une table et à ce que tout ce beau monde se retrouve autour.

- Alors dites-moi tous, que savons nous de la situation en cours ? Les secousses de notre terre sont-elle habituelles, ou cela n'est que récent ? Vous savez que cela rappelle l'année trois ans plus tôt, quand les dieux faisaient la guerre aux élémentaires, et que moi, Roadin, ait réussi à mettre tout ce petit monde d'accord...

Voyant qu'elle allait partir dans un monologue sans grand intérêt pour l'affaire en cours, elle se tût subitement faisant planer un silence lourd avant de sourire, de lancer un clin d'oeil à l'assemblée l'air de dire "c'est du chiqué", et d'apostropher la vénérable dame :

- Mais vous-même, vous semblez réputée dans ce village et votre grand âge vous permets d'approcher les temps actuels avec un recul tout à votre honneur. Que pensez-vous de ces caprices telluriques ?

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Aude
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Message#35 » mer. 18 mai 2016 22:23

L'aubergiste était trop heureux de trouver une échappatoire dans l'allure de son nouveau client. Il put ainsi aller vaquer aux occupations qui, somme toute était bien moins dangereuse, que de converser avec cette bande "d'estrangers" qui se croyaient tout permis. Se dégageant doucement avec un petit "je peux ?" il se dépêcha vers la cuisine et y aboya des ordres brefs dans lesquels transparaissaient les mots : faim, rôti et jambon. Il semblait aussi appeler quelqu'un peut-être pour aider au service.

Bientôt, avec diligence l'aubergiste mit les choppes de bière et les boissons sur les tables rassemblées. Une jeune femme apparut sur le pas de la porte. Un peu timide, elle avait les cheveux tirant sur le roux retenu dans un foulard, les yeux bleus baissés sur le grand plateau de victuailles qu'elle mit à la table. A côté du pain coupé en tranches, quelques tranches de jambon salé, un grand plat contenant une soupe majoritairement composée de viandes (les légumes devenant un produit de luxe). Enfin quelques fromages coupés soigneusement accompagnait ce repas. Mais l'heure semblait être à la réflexion pour tous, et la vieille arrêta ses pas, pour répondre


Que ces tremblements soient d'origine magique ou non, la question n'est pas vraiment claire. Il n'en reste pas moins que pas mal de mineurs ont disparus, que d'autres ont fuit le village et que ceux qui restent vivent dans la crainte. Les gens ont été changés par cette catastrophe, et ce changement n'est pas pour un mieux, croyez-moi ! La vieille fit quelques pas, tenant les reins et s'appuyant sur son bâton, puis se retourna avec un sourire narquois La mort rôde depuis quelques temps déjà, depuis quelques années et elle a encore faim. On l'entend, on la sent lorsqu'elle passe la nuit et que les chiens hurlent et que les chats se hérissent et que par les fentes du volet pourtant fermé la noirceur de la nuit s'obscurcit davantage devant son ombre qui passe. Ne sortez pas la nuit, et surtout n'allez pas mettre votre nez de curieux dans les ruines de l'ancienne mine. Seuls les dieux savent ce que ces tremblements de terre ont libéré des entrailles de notre terre désormais maudite ... La vielle salua l'assemblée D'ailleurs il faut que je rentre avant que l'obscurité ne relâche ses ombres et comme je marche lentement ... Grimaçante sous des douleurs que seules les personnes de son âge connaissent, elle se dirigea vers la porte ignorant toute autre question qui pouvait fuser de part et d'autre


Alors qu'elle arriva à la porte, elle céda le passage à trois hommes qui entrèrent pour aller se poster telle des corbeaux tout ébouriffés sur les sièges au bar. Ils avaient le visage las, un peu absent, saluant la compagnie par habitude plutôt que par désir de saluer. Ils commandèrent presque à l’unisson une demi bien fraîche qu'ils burent en silence, et dans l'indifférence.

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Bärador
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Message#36 » jeu. 19 mai 2016 08:18

Bärador accueillit avec ravissement l'arrivée des victuailles sur leur table et remercia d'une révérence Roadin pour son intervention magistralement efficace. Il n'avait rien mangé d'autre que des baies depuis des lustres ; la vue de ces gamelles et de ces bocks sans faux-col l'emplit de joie. Il en oublia aussitôt l'aubergiste et son attitude de couard servile.

Il se saisit prestement d'une grosse tranche de pain qu'il trempa avec délectation dans le bol de soupe fumant que la serveuse avait déposé devant lui. La bière lui semblait être un nectar (il n'y connaissait pas grand chose) d'amertume, et il bu son premier verre à grands traits.

Mais ces plaisirs immédiats ne l'empêchèrent pas d'écouter avec attention ce que leur dit la vieille humaine. Elle était manifestement moins lâche que le tenancier, et comme souvent chez ceux qui approchent de la fin, ne craignait pas de parler de la mort qui rôde. Sa tirade le refroidit quelque peu, mais le laissa surtout perplexe. Il fallait avoir d'autres avis, peut-être plus pragmatiques, plus concrets.


Il reporta alors son attention sur le dernier arrivé de leur tablée, que Roadin avait sympathiquement invité à se joindre à eux. L'homme était manifestement un guerrier, mais d'un genre que Bärador ne reconnu pas. Pas de blason, pas d'armure à proprement parler, mais un drôle de casque qui devait à coup sûr impressionner ses adversaires.

Peut-être a-t-il été engagé par le bourgmestre de ce village pour aller explorer ces fameuses mines désaffectées ?

Il décida d'en savoir plus : Il présenta tout d'abord la tablée, sans faire de manière ni d'effet de style, avant de demander :

Et toi voyageur, comment t'appelles-tu ? As-tu idée de ce qu'il se passe ici ? Est-ce pour cela que tu es venu dans ce village ?

Il espérait que le colosse humain allait être plus loquace que Koll-Koll, et surtout priait le seigneur des Ours que ces deux tas de muscles ne fussent pas rivaux !

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Synochrate
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Re: Stupeurs et Tremblements

Message#37 » ven. 20 mai 2016 10:16

Le gladiateur était resté coi devant l'agitation de la ménestrelle et son visage s'était crispé à l'invitation de cette dernière. Il n'avait pas l'habitude des manifestations joyeuses et il avait quelque peu oublié le sens de la fraternisation lorsqu'elle n'était pas partagée avec d'autres combattants esclaves, en général taciturnes et avares en paroles, sinon en bravaches. Mais pourquoi pas, se dit-il soudainement. Il n'avait rien de mieux à faire dans l'immédiat et son estomac gargouillait. Attrapant sa targe et son baluchon au passage, il se leva donc soudainement et traversa la salle pour venir s'installer à la table des non humains, juste à la gauche d'un grand elfe sylvestre.

Il attendit dans un silence gêné jusqu'à ce qu'une jolie rouquine vienne les servir, et la remercia d'un hochement de tête. Imitant ses compagnons de voyage, il se jeta alors avec entrain sur les appétissantes victuailles, et mangea avec appétit, bien qu'il ne puisse surpasser la voracité de son voisin à grandes oreilles. Moi qui croyait que les elfes étaient des bouffeurs de salades et des buveurs d'eau de pluie...pensa-t-il avec un sourire, comme quoi...

Il n'écouta que distraitement les paroles de la vieille, attablée non loin d'eux. Ses divagations ne l'intéressaient guère, et il n'était pas d'une nature impressionnable. Ces histoires de mort qui rôde, d'ombre et de terre maudite n'étaient pour lui que des fadaises destinées à effrayer les enfants et les paysans abrutis de croyances et autres superstitions. S'il y avait quelque chose d'anormal ou de dangereux dans le coin, il n'y aurait rien selon lui qui résisterait à quelques centimètres d'acier froid dans l'estomac.

Il n'eut pas l'occasion de s'attarder sur le départ de la vieille peau et sur l'arrivée d'un petit groupe de locaux, car le bouffeur de laitues qui lui servait de voisin décida de rompre le silence en le questionnant. Finissant de mastiquer bruyamment son jambon, il s'essuya la bouche d'un revers de poignet avant de se tourner à demi vers lui.

J'm'appelle Synochrate. Et j'ai l'impression que comme vous je suis juste de passage par ici. Je ne suis au courant de rien. Et vous, demanda-t-il après quelques instants en regardant la tablée, vous êtes un groupe de troubadours ou un truc comme ça ? Le patelin n'a pas l'air très accueillant, j'suis pas sûr que vous allez faire fortune par ici... Vous pensez qu'il est possible de glaner un peu d'or dans le coin ?
Modifié en dernier par Synochrate le sam. 21 mai 2016 15:39, modifié 3 fois.

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Message#38 » ven. 20 mai 2016 23:45

Koll Koll ne comprenait pas grand chose de tout ce qui se disait. Il n'y prêtait d'ailleurs que peu d'attention. Toute celle ci était dirigé vers la nourriture, cela faisait un bail qu'il n'avait pas mangé, aussi il se servie copieusement et mangea avec ses doigts sans se soucier des politesses d'usage. Il n'y avait rien de provoquant dans sa démarche, juste un manque cruel d'éducation, et pour cause il n'en avait pas.

Toute sa vie était régie par ses rêves, et tant qu'il n'avait pas dormi un peu il ne savait où il devait aller et avec qui. Mais l'idée d'aller explorer une vieille ruine dangereuse avec plein d'inconnus ne l'effrayait guère, surtout si c'était ce que lui disait son rêve ! Bref, après son repas il piquerait un petit roupillon, histoire de savoir quoi faire de sa carcasse.
-Koll Koll-

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Re: Stupeurs et Tremblements

Message#39 » sam. 21 mai 2016 11:53

L'esprit d'Ambroise resta concentré sur la porte de la cuisine, du départ du charmant aubergiste, jusqu'à l'apparition de la jeune rouquine et du plateau sur lequel reposaient les plats et boissons. Il ne put s'empêcher de frapper des mains en signe d'approbation devant ce repas. Même s'il manquait de légumes, il se rendait bien compte que son estomac réclamait son du. Comme c'est dur d'être un aventurier. Au moins à la maison il avait ses 4 repas par jour.

Il piocha dans le plat avec un plaisir non dissimuléCh'est bon. Même chi la bière n'est pas la meilleure qui chois, elle vaut le détour. sllluuurrp. Et che fromage, un déliche rajouta-t-il en le trempant dans la soupe de viande.

Il entendit la personne d'un autre age, celle qu devait bien dépasser les 200 ans, parler d'ombre qui rode et disparition étrange. Il avait l'impression d'entendre les histoires que son oncle aimait tant raconter. Enfin, il était dedans. Il regarda autour de lui. Et avec de fameux compagnons, il n'en doutait point. Avec leurs muscles et son intelligence, ils allaient retrouver cette ombre et ramener tous les villageois. Peut être même qu'aloysius faisait partie de ces malheureux. Il ferait ainsi une pierre deux coups et il pourrait retourner à la ferme pour raconter ses exploits.

Vous n'en voulez plus ?demanda-t-il en prenant la soupière et en la renversant dans son auge.

Si vous voulez mon avis, la vieille dame ne voit plus très clair et voir une ombre dans l'obscurité cela ne doit pas être facile. Quand on aura finit de manger on pourrait faire un tour dehors en attendant la nuit pour attraper le monstre qui rode

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Bärador
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Re: Stupeurs et Tremblements

Message#40 » dim. 22 mai 2016 01:34

Allons Ambroise, on ne sort pas comme ça, chasser du vent. Tu ne vas pas aller bien loin si tu fonces tête baissée à l'aventure, dès qu'une rumeur surgit. Il faut qu'on en sache plus.

il se retourne alors vers Synochrate en riant

arf, c'est vrai que notre tablée est pour le moins...originale, je te l'accorde. Mais nous ne sommes pas une troupe de théâtre, juste des voyageurs, comme toi. C'est le hasard de la Route, ainsi que la gouaille et le culot de ces deux là (il désigne les deux "petits" de la table) qui nous ont réunis aujourd'hui.

Son sourire disparait alors qu'il balaye du regard la salle de l'auberge, ses clients silencieux et tristes.

Quant à ce..."patelin" comme tu dis, eh bien il se vide peu à peu de ses habitants depuis le récent grand tremblement de terre. Tu as entendu la vieille, des mineurs ont disparus, et les gens ont peur. Alors, pour répondre à ta deuxième question, oui, il se pourrait bien qu'il y ait moyen de gagner quelques piécettes pour des audacieux n'ayant pas peur des fantômes. Et je gage que chacun d'entre nous à cette table a besoin d'argent. D'ailleurs...

à ces mots il se lève et s'approche des hommes qui sirotent sans bruit au comptoir, perdus dans leurs pensées.

hum, Bonsoir messieurs, pourriez-vous me dire qui fait office d'autorité à Pierretrouée ? Mes compagnons et moi souhaiterions monnayer nos services pour chasser le mal qui ronge votre village et ses alentours.

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