Message#22 » dim. 8 janv. 2017 19:19
Le marchand sourit - Je reconnais bien là l'opiniâtreté des nains. Toujours aussi durs en affaire. Vous faites honneur à votre peuple, maître Roarik. Je sais que dans vos forteresse, vos coffres sont remplis d'or et sans aucun doute de richesses d'une valeur inestimable, mais ici dans la réalité, un garde de la ville gagne 2 pa par mois. J'estime que vous valez beaucoup plus qu'un garde et si vous comptez bien, en deux semaines, vous pouvez amasser ce qu'un soldat gagnerait en plus de 7 mois. Par ailleurs, contrairement à lui, vous n'aurez aucun frais de route et d'hébergement, ce qui est tout bénéf pour vous il me semble...
Il laissa le nain mûrir ses dernières paroles. Yzeure avait déjà accepté le marché, ravalant sans doute temporairement sa fierté. Après tout le marché était honnête et clair et par ailleurs cela la rapprochait de sa destination sans qu'elle ait à payer. Guismo et elle auraient de quoi subvenir à leurs besoins pour le voyage, quant aux dangers évoqués, il fallait encore voir de quoi il retournait, mais quoi qu'il en soit, cela ne pouvait que lui apporter gloire et renommée à chaque victoire. Beaucoup plus pragmatique, Roarik était dans ses calculs.
Érig Guervirsen se tourna de nouveau vers le nain. C'était un marchand et les négociations faisaient partie de son domaine - Demain latin, j'aurai dressé la liste des mercenaires qui accompagneront ma caravane. Étant donné que nous partons le matin suivant, les frais d'hébergement me reviennent. Ça fait partie du contrat. La marchandise ne regarde que moi, mais il n'y a rien de secret. Le commerce itinérant consiste à acheter des produits locaux à bas coût pour les revendre à prix fort dans une autre contrée où ils se font rares. Je suis arrivé en Andoran avec des épices, des tissus et des produits typiques du Katapesh. Quand je quitterai l'Andoran, j'aurais au moins un voire deux charriots remplis de tonneaux de vin andorien qui est très prisé ailleurs. Et puis dans un de mes charriots, il y a un véritable bazar ambulant. Je me suis souvent alloué les services de mercenaires et jeunes aventuriers sans le sou qui on troqué certaines marchandises trouvées sur leurs ennemis ou dans l'antre de ceux-ci contre des produits qu'ils recherchaient. Je peux dire donc que j'ai un peu de tout et de rien dans ce charriot.
Il se recula dans sa chaise - Pour finir, je dirais que pour un marchand, son bien le plus précieux est sa caravane et ses associés. Pour moi chaque vie est importante, aussi j'espère toujours sincèrement que tout le monde arrivera sain et sauf à bon port, mercenaires compris et que nous n'aurons aucune perte à déplorer. Cependant, si la caravane arrive sans dommages et que mes associés et moi-même sommes sains et saufs, j'offre une prime de 10 pa à chaque mercenaire encore vivant et présent à ce moment là.