[Intro] Yzeure

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Message#1 » sam. 3 sept. 2016 15:21

L’entraînement vers l’excellence, voilà ce qu’attendait son père. En tant que fille, Yzeure devait en faire dix fois plus qu’un homme pour prouver sa valeur. On appelait les nobles et les chevaliers les Barbus. Elle n’aurait jamais cette facilité pilaire et si elle voulait rentrer dans la cavalerie Taldorienne, il fallait qu’elle soit tout simplement exceptionnelle. L’histoire faisait mention d’une femme au grand prestige qui fut aussi l’une des meilleure commandant que le corps d’élite de la cavalerie du Taldor ait jamais possédé. Elle avait mené une campagne contre les monstres et les hordes de bandits nomades qui avaient infesté les Plaines Sifflantes à l’Est des Montagnes du Bout du Monde afin de permettre au Grand Prince Stavian II de gagner la Forteresse de Stavian qui fut jadis la résidence d’été de l’empereur. Se servant du Fort comme pilier de pont pour lancer ses raids, elle dirigea un groupe d’élite appelés les Lions du Taldor et devint commandant de la forteresse. Mais c’était une femme et elle occupait un poste de noble et de chevalier. Elle dut porter une barbe postiche jusqu’à sa mort afin d’avoir le droit d’exercer ses fonctions.

Yzeure se voyait mal porter une barbe postiche, mais elle voulait prouver sa bravoure au moins à son père et montrer qu’elle était digne d’entrer parmi les chevaliers du Taldor. Ce n’était donc pas dans un Taldor enclavé dans un système bureaucratique complexe ou chaque passage de pont, de route ou de canal nécessitait une taxe ou encore parmi les petites guerres intestines entres seigneurs qui rendaient leurs terres exsangues à force de guerroyer contre son voisin, épuisant leurs ressources et leur population dans une lutte sans fin à laquelle l’empereur ne prenait même pas part pour y mettre un terme. Selon le souverain suprême, ces petites guerres étaient sans intérêt et elles allaient s’arrêter d’elle-même tout simplement par épuisement ou lassitude. Selon les bureaucrates, toute demande d’arbitrage par un haut magistrat, un sénateur, un gouverneur de province ou même l’empereur lui-même, nécessitait une demande en de nombreux exemplaires qui prenait énormément de temps et épuisait le mandant à force de procédures administratives lourdes et coûteuses. Bien-sûr Yzeure aurait pu s’enorgueillir de quelques hauts faits auprès de ces petits nobliaux va-t-en guerre pour un lopin de terre, mais aucun d’entre eux ne prévoyait un avenir glorieux dans une vaste conquête pour redonner au Taldor son prestige d’antan.

C’était donc du côté des voisins qu’elle pouvait peut-être se rendre à la fois utile et gagner du prestige. Elle pouvait combattre au nom du Taldor dans ce qui fut autrefois les provinces de l’Empire et ainsi montrer que l’ancien suzerain pouvait être encore aujourd’hui un allié de poids. Celui qui faisait la fierté de la Mer Intérieure était sans conteste l’Andoran. L’une des toutes premières nations à revendiquer son indépendance et devenir libre, tout en pouvant défendre sa position. Maintes fois la jeune femme avait entendu parler des guerriers andorans, des combattants très réputés qui étaient très recherchés par les compagnies de mercenaires et les marchands en quête d’une protection efficace. Mais surtout ce dont elle avait entendu parler, c’était ceux qui étaient devenus les héros de la révolution, les champions du peuple de la nation qui était devenue le berceau de la liberté : les Chevaliers de l’Aigle. Connus au Taldor pour être les gardiens de la liberté et de l’indépendance de l’Andoran, les vertus, l’égalité, la liberté, l’indépendance et la responsabilité faisaient partis de leur quotidien. Reconnaissables par leur tabar bleu et blanc avec une épée d’argent brillante, ils sont le symbole de l’espoir et de la lumière même pour les nations voisines. Le Cheliax les voit d’un mauvais œil car leur prestige tend à repousser les ténèbres de cette nation despotique vouée au Mal absolu et aux ténèbres. Alors trouver ces chevaliers était la première motivation d’Yzeure, la seconde serait pourquoi pas de servir cet ordre. La renommée d’un chevalier de l’aigle était indiscutable, même au Taldor.

Après de longues recherches, Yzeure finit par apprendre que l’ordre des chevaliers de l’aigle possédait une forteresse dans un coin assez reculé de l’Andoran. C’était là-bas que les jeunes recrues s’entraînaient et seul les meilleurs rentraient dans l’ordre de Chevalerie, les autres grossiraient l’armée andorane. Ce camp d’entraînement se trouvait à Oldfen… Ni une ni deux, Yzeure trouve un bateau pour Augustana, le port militaire et de commerce de L’andoran et la voilà partie afin de poursuivre ses rêves. Débarquée à l’instant même sur les quais, sac sur l’épaule, cheval à la traine, la voilà qui s’avance vers les soldats chargés de contrôler les embarquements et débarquements. Une foule incroyable vaquait sur les quais entre les marchands qui débarquaient, les ouvriers portuaires qui acheminaient les marchandises, les voyageurs et visiteurs, très vite une queue s’était formée devant les deux représentants de l’ordre et il fallut presque deux heures à la jeune femme pour que ce soit son tour ; A chaque fois les mêmes questions étaient posées. Les gardes arrêtait la personne d’un geste de la main puis l’un d’eux posait les questions d’usage pendant qu’un scribe aux petites lunettes rondes la plume à la main qui se tenait derrière un pupitre en bois sur lequel trônait un grand livre, inscrivait les réponses. Puis si celles-ci convenaient aux gardes, ils laissaient passer ou alors intervenaient pour une fouille ou un interrogatoire plus poussé ou encore une arrestation à renfort d’autres gardes si besoin qui n’étaient jamais loin. D’une vois un peu lasse, le garde demanda à Yzeure :


Nom, raison et durée de votre séjour à Augustana ?

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Koll Koll
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Message#2 » dim. 11 sept. 2016 21:47

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Bonjour, moi c’est « Guismo ». J’ai quatre pattes, une belle crinière noire et une robe brune. Je peux selon le désir de ma Maîtresse aller au pas, au trop ou au galop. Bref, je n’en rajoute pas une charrette, vous l’aurez compris je suis un équidé. Un cheval quoi. J’ai été choisi par Dame Yzeure pour être sa monture, sa fidèle monture, et cela me comble de bonheur. Je vais vous raconter notre rencontre tiens.

J’étais dans les écuries de Gontrand de Fourtansac, et nous savions nous les chevaux, que sa fille allait devoir choir une monture. Nous étions tous jeunes et fougueux, et nous voyions ça comme une punition que d’être montée par une femelle ! Pourtant, quand elle est entrée dans les écuries, j’ai failli tomber à la renverse : elle était si belle, si impressionnante, si majestueuse … En un instant j’ai sue que je devrais lui appartenir, sans quoi ma vie serait un fiasco.

Tandis qu’elle déambulait parmi nous, j’entendais son pas claquer, je voyais sa main passer dans une crinière, observer une série de dents. Elle semblait si exigeante. Je n’avais jamais ressenti cela pour un cavalier, alors imaginez, pour une cavalière ! Je voulais absolument qu’elle me choisisse ! J’y ai mis alors toute mon énergie chevaline, je l’ai regardé avec tant d’insistance, j’ai tant espéré que je sois son élu …

… Que quand elle est arrivée à ma hauteur elle a ralentit, a posé sa main sur mon front, m’a souris. J’ai cru que j’allais mourir, puis elle a tournée la tête vers son père et a dit, en prenant le ton autoritaire du chevalier : ‘celui là’. Et voilà ! J’y étais, j’étais l’élu de son cœur !!! Tous les autres se moquaient de moi, mais cela n’avait aucune importance à mes yeux.




Le lendemain matin même elle vint me préparer, m’offrit une belle scelle de cuir blanc et m’arracha tel un prince. Je piaffais d’excitation, un coup de cravache bien placé me remis à ma place. Je compris aussitôt que ma belle n’aimait pas les petits excités, je fis du mieux que je pu afin de me contenir. Il eut été si bête que tout s’arrête si tôt !

Et le moment rêvé arrivé, prenant appuis sur mon encolure, dans le doux cliquetis d’armure de demi-plaque elle passa sa jambe au dessus de ma croupe. Quel bonheur ! Elle était si légère !!! D’un sévère coup d’éperon qui me fit pourtant l’effet d’une caresse elle me fit prendre la route. Le soleil se levait à peine, elle n’avait pas attendu de dire au revoir à son vieux père.

Nous fîmes un long voyage, et je du prendre le bateau, chose qui me rend malade au possible. Puis une fois arrivée à quai je pu enfin poser mes sabots sur la terre ferme. Et après une longue attente un curieux petit garde fatigué demanda à Madame ce pourquoi elle venait. la réponse m’intéressait d’autan que moi-même je n’en savais rien ! Elle répondit d’un air sincère et droit :


-Je viens pour rencontrer l’ordre des chevaliers de l’aigle.
Modifié en dernier par Koll Koll le lun. 12 sept. 2016 00:54, modifié 1 fois.
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Message#3 » dim. 11 sept. 2016 23:43

Yzeure avait fait un long voyage et sans doute l'attente dans la file avait-elle était trop longue aussi sa réponse devait sans doute être inappropriée et les gardes se regardèrent un court instant avant d'(éclater de rire. Avait-elle oublié la bienséance ou dans quel endroit elle se trouvait ? Les deux représentants de l'ordre ne rirent pas très longtemps et toisèrent la jeune femme sans ciller, la main sur la garde de leur épée. L'un d'eux s'adressa de nouveau à elle mais cette fois avec un peu plus de fermeté.

Calmez votre monture madame, elle est bien nerveuse sur ces quais et avec la foule qu'il y a, l'accident et si vite arrivé, elle pourrait blesser quelqu'un. Pour entrer en Andoran, il faut s'inscrire sur le registre et s'acquitter des droits d'entrée. Ils sont de deux pièces d'argent par personne et les chevaux sont taxés aussi. Il faut acquitter les droit aussi pour lui mais comme vous êtes ensembles on fait un prix global à trois pièces d'argent. Cependant pour s'inscrire sur le registre et obtenir le droit d'entrée, il faut se présenter et donner les informations demandées. Alors quel est votre nom et la durée de votre séjour à Augustana ? Nous ne tergiverserons pas de la raison de votre visite que vous avez évoquée... Mais juste un conseil... Trouvez autre chose. Une armure, une épée et une monture ne suffit pas pour entrer dans l'ordre. Et savez-vous au moins où aller ?

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Message#4 » lun. 12 sept. 2016 00:53

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-Hey ! mais je suis calme moi; qu'est-ce qu'il raconte celui là !

-Ha ! Dame yzeure, toujours a n'en faire qu'à sa tête, elle ne répond même pas aux questions posés que déjà elle va droit au but, c'est ce que j'aime chez elle.


Heureusement, ma maîtresse fini par donner son nom, son prénom, d'où elle vient et tout ce qui va bien. Avec un de ses beaux sourire elle redonne le moral aux soldats, il faut dire qu'elle est si belle. Elle donne aussi les trois pièces d'argent, ce n'est pas le genre à chercher à resquiller ou à gagner petit, non, elle est bien trop noble pour ça. reste à savoir ce que ces gros balourds de garde vont lui répondre ! car à la dernière question elle du avouer qu'elle ne savait absolument pas où aller.

C'est bien ça les belles idéaliste, toujours près à foncer mais sans savoir par où aller.
-Koll Koll-

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Message#5 » mar. 13 sept. 2016 20:02

Une fois les civilités remplies et les taxes payées, Dame Yzeure et sa fière monture purent quitter les quais bruyants et grouillant de monde et d'activités. Rapidement, les ruelles sombres et sales des quartiers du port longeaient des maisons entassées les unes aux autres, paraissant peu avenantes et tordues comme si les caprices du temps les avaient ployées au rythme des tempêtes. Tavernes de marins ou de prostituées ou les deux, des bouges à la devanture faiblement éclairée ou alors uniquement quelques petites loupiotes d'une lanterne aux vitres noircies ou colorées qui éclairaient à peine le haut d'une porte d'entrée et une enseigne, beaucoup de monde dans les rues et souvent dans l'ombre de celles-ci...

Fort heureusement, les rues principales étaient souvent parcourues par des patrouilles de soldats en armes, chargés de maintenir l'ordre. Ceux-ci ne s'enfonçaient guère cependant dans les ruelles les plus sombres et les plus étroites, sans doute des culs de sac ou des coupes-gorges... La dame et sa monture dépareillait dans les bas quartiers du vieux port, il fallait qu'elle prenne de la hauteur vers les quartiers plus modestes où elle trouverait sûrement une auberge avec une écurie pour accueillir Guismo. Bon ce ne serait probablement pas le luxe des écuries familiales ni une chambre à la mesure du rang de la jeune femme, mais il fallait avouer qu'elle avait dépensé presque tout ce qu'elle avait pour payer son embarquement et le voyage et maintenant les taxes payées, elle était plutôt sans le sou. Elle espérait cependant que cela suffirait à passer la nuit dans un hébergement correcte.

Elle devait se mettre en quête rapidement de celui-ci. La nuit n'allait pas tarder à tomber et demain elle aurait une longue route à parcourir pour atteindre Oldfen. Encore fallait-il savoir où est-ce que cela se situait et si la route lui prenait plusieurs jours, comment ferait-elle pour se payer des vivres et les éventuels relais-étapes sur le parcours ? Décidément, ce voyage ne serait déjà pas à la base chose facile. Elle était loin des terres de son père et elle n'avait pas les mêmes facilités dans une nation étrangère. Elle aurait dû prendre ne serait-ce que plus d'argent. Mais chaque chose en son temps. A une patrouille de gardes, elle demanda le chemin pour quitter au plus vite les bas-fonds. Le chef de patrouille lui donna quelques explications avant de s’en retourner à sa besogne. Elle erra encore dans quelques ruelles, croisant quelques martins éméchés avant l’heure qui se tenaient bras-dessus bras-dessous pour se soutenir mutuellement. Bien-sûr elle eut droit à quelques sifflets d’admiration et des invitations directes à venir s’amuser avec eux, suivis de rires que l’alcool rendait plus forts que d’accoutumés, ces gros lourds ne payaient pas de mine et pourtant se prenaient pour des fiers-à-bras, prenant la mouche lorsque Yzeure les ignora. Bien-sûr ils se vexaient et se mettaient à la gratifier de ribaude ou même de puterelle
Hé quoi on n’est pas assez bien pour toi !Il était temps qu’elle quitte cet endroit…

Les bas-quartiers étaient délimités par une sorte de mur d’enceinte qui formait ainsi une sorte d’enclave des bas-fonds. Il fallait passer sous un grand porche assez haut pour laisser passer un grand chariot à arceaux bâché de marchand et assez large pour qu’ils se croisent. Autour de nombreux mendiants et badauds tendaient la main espérant une petite pièce de la part de ceux qui étaient assez fortunés pour aller plus loin. A l’approche du porche, Yzeure sentit qu’il se passait quelque chose. Son instinct peut-être, un pressentiment. Les mendiants avaient-ils fait des signes ? Avait-elle vu des ombres se glisser dans cette ruelle-là juste sur sa droite ? N’avait-elle pas déjà vu ce gamin en haillons courir à côté d’elle pour disparaitre un peu plus loin ? Elle posa la main sur son épée tandis qu’elle épiait les alentours. Et cela ne tarda pas à venir. Un homme d’une vingtaine d’année mal rasé aussi moche que sale, semblait sortir tout droit des égouts tellement son haleine et toute sa personne en fait, empestaient le rat crevé. Ses vêtements étaient de vielles fripes usées et trouées, il portait une sorte de bonnet tout déformé par la crasse et l’humidité, le tout dans des tons marrons sombres ou vert de gris. Les yeux roulant dans leurs orbites fixaient la donzelle avec convoitise. Il tenait un poignard dont la lame présentait quelques brèches et s’avançait vers elle en montrant une dentition clairsemée dans ce qui se voulait un sourire. Visiblement son mouvement était suivi par quelques autres badauds, à moins que ce ne soient pas des badauds. Il s’arrêta à un quinzaine de mètre d’Yzeure et commença sur un ton plutôt enjoué
Hé hé ma p’tite dame… C’est dang’reux d’ se prom’ner à la tombée d’ la nuit dans ses coins là. Faut dire qu’ z’ avez d’ la chance. J’ suis l’ gardien d’ cette porte. Et j’ peux vous assurer l’ passage en toute sécurité si vous m’ laissez un p’tit quelqu’chose… Dites donc, z’avez un beau ch’val là, ça doit valoir une fortune. Votre armure aussi, elle brille bien comme si elle était toute neuve. J’ pense que vous n’avez pas besoin d’ l’épée aussi. Elle pourrait s’ blesser avec ! – Puis d’un ton un peu plus sévère – Allez ! Ta bourse, ton ch’val, tes armes et ton armure ! Et estime-toi heureuse qu’on t’emmène pas pour d’mander une rançon à ton père !

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Message#6 » mar. 13 sept. 2016 22:43

Ma pauvre Maîtresse ! Traitée de catin, Pfffff (hennissement de colère), je te leur aurait fait bouffé la poussière à ces cons là. Mais non, elle est trop gentille dame Yzeure, elle fit mine de ne pas écouter et laissa passer l'orage, comme elle est digne dans ces moments là.

Et puis, tiens, encore un ! !Ha mais ce que celui là il nous attaque vraiment ou quoi ! Hey, mais il me veut moi !! J'ai pas envie de finir en steak. Maîtresse ! Maîtresse !! Au secours (petites ruades).

Un sévère coup d’éperon me remet au pas et m'indique que je n'ai pas à donner d'impressions, et surtout pas celle de la peur. J'ai du mal à me contenir, mais j'obéis au ordres, j'ai été dressé par dame Yzeure, ce n'est pas pour lui faire honte devant le premier manant venu. Aussi, je me tiens tranquille. Et à sentir comment elle tiens mon mord pour me relever légèrement la tête en arrière, je sens que ça va péter. Ben tiens, elle tire son épée et me fait me cabrer devant le puant ! J'y met tout mon cœur de monture, faisant bien comme elle m'a appris pour lui laissser l'arme au clair et en essayant de donner des coups de pattes au premier qui essaierai de faire tomber ma divine cavalière.




HRP
Yzeure attaque le manant à l'épée
le cheval aussi :) (je crois que c'est possible de faire attaquer les deux)
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Message#7 » mar. 20 sept. 2016 23:12

Sans se démonter, la cavalière fit ruer sa fière monture qui battit des sabots devant lui tout en renâclant. Le malandrin recula d'un pas en levant les mains - Hooo tout doux ma jolie ! - mais la jolie en question n'attendit pas que Guismo se calme. D'une poussée sur l'encolure et d'une légère pression des jambes sur les flancs, le destrier s'élança sur le voyou avec la ferme intention de le piétiner mais il s'écarta au dernier moment échappant aux sabots du cheval mais pas au coup du pommeau d'épée qu'Yzeure lui asséna au passage, ce qui le fit reculer ou plutôt le bouscula en arrière et il tomba sur son céans moribond. Yzeure fendit le petit regroupement de mendiants ou peut-être petits voyous et traversa le porche pour se retrouver dans un quartier plus accueillant.

Derrière elle entendit le brigand jurer et cracher, il y avait du sang qui coulait de la commissure de ses lèvres. Il leva le poing en direction d'Yzeure
- J' te retrouverai ! La ville s'ra pas assez grande pour toi et ton canasson ! Une croupe comme la tienne ça peut pas s' cacher bien longtemps !

Mais il ne put continuer longtemps ses menaces. Un sifflet d'alarme annonçait l'arrivée d'une patrouille de gardes de la ville. Aussitôt il y eut un effet papillon parmi les voyous. Ils s'évaporèrent dans les ruelles étroites et sombres, ne laissant qu'une poignée de vrais mendiants près du porche. Yzeure voyait arriver une dizaine de soldats en armes au pas de gymnastique, leur sergent en tête, la main sur la garde de son épée.

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Message#8 » mer. 21 sept. 2016 01:09

Ha !!! ma belle Dame ne se laisse pas faire, et j'adore quand elle me tape les flancs pour me faire aller de l'avant ! Quel plaisir, quel bonheur de la sentir ainsi, conquérante sur mon dos. Ce vil manant a ce qu'il méritait ...

Puis un bataillon de chevalier du cru vint nous accueillir, j’entends ma maîtresse leur souhaiter la bien venu et faire de grands sourire au chef de cet escadron. Une pointe de jalousie transperce mon cœur d'équidé, mais qu'y puis-je ? Nous ne serons jamais d'égal à égal elle et moi.
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Message#9 » dim. 25 sept. 2016 21:46

Les soldats savaient ce qu'ils avaient à faire. Leur sergent était un jeune homme d'un quart de siècles environ, les cheveux très courts sous le casque réglementaire des soldats de la ville, la peau halée par la vie en extérieure, les armes, l'armure et les vêtements aux couleurs de l'Andoran, la livrée bleue et noire avec l'aigle d'or brodé au milieu, impeccables. Il s'approcha d'Yzeure en tapant du poing sur le cœur sans doute en guise de salut - Vous a-t-on importuné madame ? - Demanda-t-il sur un ton un peu martial.

Les soldats se postèrent entre le duo, enfin trio si on comptait Guismo, et le porche vers les bas-quartiers, la main sur leur épée, le bouclier dressé, prêts à en découdre en cas de tentative d'intrusion. Les badauds, mendiants et voyous avaient presque tous disparus hors de vue. Guismo ne cessait de piaffer d'impatience, le coup d'adrénaline ne retombant pas aussi vite chez un destrier et plusieurs fois Yzeure devait calmer ses ardeurs en posant simplement sa main sur son cou.

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Message#10 » dim. 25 sept. 2016 22:42

Alors que je voulais encore mettre des coups de sabots à ces faquins, ma maîtresse me donna quelques coups d’éperons dans les flancs pour me faire tenir tranquille. Assez vite je lui obéis ; et je compris qu'elle se devait de tenir notre rang face à ces cavaliers qui arrivaient.

Les soldats arrivaient à pied, comme de vulgaires moutons, et je me senti fier d'être la monture de dame Yzeure. je redressait l'encolure et me tint bien droit sur mes sabots afin de donner toute l'importance possible à ma cavalière.

Le chef de ces humains lui demanda si elle avait été importuné, et elle répondit comme je l'attendait, fière, droite et sans un tremblement dans la voix, qu'elle n'avait pas eut de soucis, et qu'elle savait très bien se défendre toute seule. Puis elle demanda s'il était possible de rencontrer quelqu'un de la cavalerie taldane.
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