Stupeurs et Tremblements

[Synochrate]

Aidé de ses compagnons et des villageois, le gladiateur participa de son mieux à l'inhumation de ceux qui avaient trouvé une seconde mort. Puis, ayant effectué une ronde des alentours sans déceler de menace apparente, il retourna au hall principal du village, là ou séjournait autrefois le bourgmestre. Après avoir remercié les habitants pour leur participation, il rejoignit les autres :

-Nous devrions prendre un peu de repos après cette nuit agitée, conseilla-t-il, et décider de la marche à suivre. Pour ma part, même si je ne suis pas de ceux qui s'impliquent dans les affaires des autres sans une bonne raison ou une bonne motivation, je pense que je vais aller jeter un oeil à cette fameuse mine...et peut être pousser un peu cette histoire de disparition du fils de Friss... Puis, jetant un regard interrogatif vers ses compagnons ; et vous ?

[Bärador]

Il était écœuré par ces évènements et à dire vrai, il regrettait déjà sa forêt.

L'odeur de chair brûlée agressait ses narines, se mêlant à celle, à peine moins pénible, de la transpiration de Koll Koll et Synochrate.

Puis il avisa les villageois qui sortaient peu à peu de leurs masures, les visages décharnés, l'air apeuré. Leur attitude servile et à la fois pleine de reconnaissance lui hérissaient chaque poil de barbe sans qu'il sût réellement pourquoi.
Aussi refusa-t-il d'un geste toutes les maigres offrandes qu'on leur apportait, et tourna vite les talons pour masquer son dégoût et son mépris.

L'intervention du gladiateur tomba à point nommé, et il y répondit immédiatement, en se dirigeant vers la maison de Friss.

Tu as raison, nous poursuivrons demain, il y a eu assez d'horreurs pour ce soir. Demain, après un vrai petit déjeuner à l'auberge, je t'accompagnerai volontiers dans cette maudite mine. Tout semble indiquer qu'elle est à l'origine du Mal qui ronge ce pays.

Déjà il entrait dans la grande bâtisse, et se mit en quête d'un coin confortable pour dormir, non sans avoir piqué une des bonnes bouteilles du bourgmestre.

Un bon alcool fort, voilà le remède dont j'ai besoin

[Koll Koll]

Koll Koll se laissa soigner par la magie du druide. Bien que méfiant, aux vues de ce qu'avait fait son compagnon pour l'aider, il était prêt à lui faire confia,ce. Et puis manger des baies, pour le barbare, cela restait un acte assez simple et plutôt dans sa culture. Il en fut à la fois surpris et ravi, aussitôt les petits fruits ingérés il se sentit mieux, il se demanda même s'il ne devrait pas essayer de faire ça un jour.

Puis il donna un coup de main pour faire brûler les corps, sans forcement savoir ni pourquoi ni comment, il pressentait dans sa chaire que c'était une bonne méthode pour se débarrasser de tous ces monstres mort-vivants.

Enfin, il rejoignit Bärador pour prendre un bon alcool fort avant d'aller se coucher. Un bon petit litre, histoire de dormir du sommeil du juste.

[Aude]

Chapitre II - La Mine

Dès le lendemain matin, les aventuriers se trouvèrent tout à fait prêt et en forme pour aller tâter de la mine à défaut de terrain miné (jeux de mots que l'auteur trouve drôle) - qui au dire de leur aubergiste n'était pas fort éloigné. Il suffisait de descendre vers le chemin qui menait à la falaise et surplombant la mer, ils trouveront facilement l'entrée par une série d'escaliers taillés de telle façon à faciliter l'accès à toute personnes ayant à faire avec les choses du ventre de la montagne. Un autre accès était prévu par bateau qui, empruntant un passage différent, étaient affrétés pour sortir les fruits lourds et pierreux de ce qui était exploité. Un système qui fonctionnait fort bien et au moindre coût.

Anticipant les questions, leur excellent aubergiste avait rajouté que suite au tremblement de la terre, un mini tsunami avait emporté la plupart des embarcations flottantes et celles qui restaient étaient dans un état lamentable, autant dire en mille morceaux, rejetés par des vagues encore sous l'effet de la colère d'avoir été dérangés.

Empruntant donc le chemin qui les emmenaient vers leur destin, les aventuriers n'eurent en effet pas fort longtemps à lésiner sur la route rocailleuse, avec très vite une splendide vue sur les reflets miroitant de la baie. Un vent léger portant les odeurs de brises marine chargé d'iode et de sel les accueillaient en cette milieu de matinée ensoleillée, un bien-être qui ne pouvait que guérir les âmes meurtries et les regards dépités et méprisants.

La structure qui était en effet de belle et ancienne facture, mais un regard plus approfondit montrait par endroit des brisures dans le mur inquiétants. Il va sans dire que ce magnifique monument avait souffert du tremblement de terre et il ne restait plus qu'à espérer qu'elle tiendrait sous leur pieds. D'où ils étaient, il était difficile d'apercevoir une entrée supposée par la mer (le fameux passage pour les bateaux) qui logiquement devaient être sous leur pieds. On pouvait toujours imaginer bien sûr qu'un imprudent, ou plutôt un inconscient ne se penche assez pour en apercevoir la noire ouverture.

Quoiqu'il en soit, seul le vent et le ressac marin chantaient leur douce complainte avec de temps en temps un petit caillou qui dévalait la pente escarpée, comme si tout à coup il lui prenait l'envie de se suicider...

[Koll Koll]

Koll Koll avait bien dormi, malgré le combat, et grâce aux baies du druide, il était en pleine forme au matin de ce second jour au village. Il se leva de bonne heure et apprécia le lever du soleil, il aimait ces instant ou la nature paraissait vous dire quelque chose. Il fit quelques exercice de hache pour garder l'entraînement (et oui, on a beau être primitif, on sait que la guerre c'est avant tout du travail).

Puis il suivi le groupe jusqu'à cette fameuse mine et les multiples dangers qu'elle devait renfermer.

Une fois devant les lieux, il regarda un peu partout et decida d'opter pour l'escalier. Après tout, pourquoi se compliquer la vie avec une falaise et de l'eau salée alors qu'il y avait un accès plus simple. De toute façon il faudrait tous fouiller. Il désigna donc l'escalier et avec un petit sourire en coin il dit au reste du groupe :

-Koll Koll ?

Tous le monde compris que ça voulait dire "on va par là ?"

[Synochrate]

Au petit matin, après avoir avalé des biscuits secs et lampé quelques rasades d'eau de vie dénichée dans les rations du défunt bourgmestre, Synochrate réunit les quelques affaires et équipements généreusement donnés par les villageois et se mit en route avec ses compagnons en direction de la mine.

Suivant la route escarpée et rocailleuse de la falaise, le guerrier savourait la brise marine et le vent côtier sur son visage. Il avançait à pas mesurés en contemplant l'océan, et tout dans sa démarche indiquait qu'il ne semblait nullement pressé de parvenir à sa destination... Quand finalement le demi-orque le tira de sa rêverie en lui lançant l'une de ses phrases variée et marquée par son habituelle cogitation métaphysique, le gladiateur se contenta de hocher la tête en direction des escaliers descendants qui couraient le long du rivage et lui répondit en retour : Koll-Koll...

[Bärador]

Bärador intervient avant que les deux molosses ne s'engagent de toute leur masse dans l'escalier à flanc de falaise.
Koll-Koll, Synochrate, attendez un instant !

Vous vous allez vous lancer sur cet escalier comme si de rien n'était ? Mais regardez ! le tremblement de terre à clairement endommagé cet endroit. On voit les fissures un peu partout même d'ici. Rien ne dit qu'il supportera facilement nos pas, et surtout ceux de...eh bien ...des plus massifs d'entre nous. Une chute de cette hauteur et nous finirons en bouillie ou noyés.

Tout en parlant Bärador essayait tant bien que mal de mimer ses dires pour que le demi-orc comprenne la dangerosité de l'entreprise. A l'oeil torve de ce dernier, il n'était pas sûr du tout d'y parvenir...

Écoutez, on a la chance d'avoir non seulement un équipement à peu près valable fournit par les villageois, mais aussi des gabarits variés dans notre groupe. Je propose que l'on s'encorde, les plus costaud à l'arrière, les plus légers devant.
Il jette alors un regard aux "petites personnes" du groupe. Voyant certains sourcils se froncer d'inquiétude, il poursuit en essayant d'employer un ton rassurant Les premiers testeront la solidité des marches, et seront bien sécurisés par les gros bras, en cas de... glissade. Hem, c'est très commun comme procédé, je vous assure !

Alors, qu'en pensez vous ? Ce serait quand même dommage d'avoir survécu à une meute de morts-vivants pour mourir bêtement dans un escalier, non ?

[Koll Koll]

Le semi-orc semblait faire de gros efforts pour comprendre ce que voulait dire l'homme à la barbe bizarre. Mais notre brute épaisse étant pleine de bonne volonté, il compris que l'autre attendait quelque chose de lui et stoppa donc sa descente vers le bas. Il leva même les bras et se laissa encorder quand il vit Bärador passer le lien entre chacun des membres du groupe. Quand à ce qui serait de retenir chacun en cas de chute, il le ferait d'instinct

Koll Koll non ?

[Aude]

Après avoir mis les choses au points, Bärador premier de cordée négocia la première volée de marche. Elle semblait relativement stable, si ce n'est le poids de Koll Koll qui fit rouler quelques pierres en contrebas. A première vue, la seconde volée allait être un peu plus délicate, aussi Bärador redoubla-t-il de prudence, posant le pieds aussi légèrement (et futilement d'ailleurs) que possible. Il vit que les lézardes sur les pierres semblaient bien vouloir rester à leur place même si il entendait des craquement en-dessous. Tournant la tête il ne manqua pas de prévenir ses compagnons alors qu'il arriva à la seconde plateforme. Tous se hâtèrent à le rejoindre.

Ce fut là que les choses allaient être plutôt difficile. Les lézardes étaient bien plus importantes, certaines marches montrant un déséquilibre certain penchant légèrement vers la gauche. Mais il fallait continuer ...
C'est alors que ce qui devait se produire se produisit. Synochrate et Ambroise au milieu sentirent les pierres se dérober sous leur pieds et malgré leur tentative de s'accrocher à la marche, il ne purent que se retrouver en train de tomber dans le vide, l'estomac dans la gorge. Koll Koll n'eut aucune peine de rester bien ancré sur ses pieds, mais Bärador lui se sentait glisser vers le bas ... Qu'allait-il décider ?

logique

Distance entre les personnes - 4 mètres
Partie qui s'effondre au milieu - 4 mètres
Jets de réflexe DD15 - Réussi

• => de peu S'accroche à la paroi qui s'effrite - Test d'escalade
• => Large tout les deux - le plus haut score s'accroche tirant sur la corde de l'autre le laissant pendouiller dans le vide

Jets de réflexe raté

Pour ceux qui tiennent la corde :

• Celui qui est en bas test de force aura plus facile
• Celui qui est en haut risque de tomber en arrière aura un malus test de force plus compliqué donc malus

Pour son camarade immédiat accroché à la paroi
[*]Test de force archi difficile (paroi s'effrite)

Jets

Cordée : Bärador - Ambroise - Synochrate - Koll Koll
Jet de réflexe :

Ambroise :
0: 1d20+3 => 8, 3 => 11

Synochrate :
1: 1d20+2 => 8, 2 => 10

Test de Force Bärador (pour ne pas glisser)

2: 1d20 => 10 => 10

Test de Force Koll Koll

3: 1d20+3 => 17, 3 => 20

[Koll Koll]

Koll-Koll fermait la marche, et en bon dernier de cordé il s'attendait à tous moments à devoir retenir ses frêles camarades. A la première volée de marche rien ne se passa mais à la seconde, la corde fut aussi tendue que le son de fracas fût impressionnant. Bandant tous ses muscles, le puissant semi-orc tenta d'éviter la chute à un maximum de ses camarades, bien sûr en s'arcboutant au mieux afin d'éviter de tomber lui même !!!



HRP
test de force pure ?